Historique du BASKET PAYS DE GEX

LA CREATION

En 1989, un certain Bernard Tournebize rejoint pour la seconde fois le Pays de Gex pour raison professionnelle et s’installe cette fois-ci définitivement. Après 20 années (1969-1989) en Saône et Loire en tant que responsable de club (Bourbon Lancy), de département, de ligue de Bourgogne, de comité départemental olympique et enfin comme coach des séniors filles qu’il emmène jusqu’en excellence de ligue, le jeune Bernard accompagné de sa femme Andrée, décidait de faire un break et laisser ses loisirs plus personnels prendre le dessus. Évidemment, cela n’a pas duré très longtemps, passion quand tu nous tiens…

Septembre 1989, Bernard entre au comité du club de basket de Gex avec la complicité du président Herbelot. Naturellement, il prend en main l’équipe des séniors filles. Malgré les victoires qui s’enchaînent, la sauce ne prend pas, des soucis également avec les séniors garçons qui revendiquent la présence d’un entraîneur payé. C’en est trop pour Bernard qui retourne à ses occupations familiales.

Un beau jour, alors qu’il s’occupe de son jardin, Bernard voit arriver un petit groupe de jeunes. Ces derniers lui demandent s’il veut bien les entraîner dans la salle du Vidolet, alors bien vide. Après plusieurs tentatives de ces jeunes, Bernard cède (de nouveau) et commence à les former en pensant ainsi alimenter les équipes du club de Gex. Mais voilà, les jeunes ont surtout dans l’idée de se mesurer à ceux de Gex. Un soir, Alex Ezana, venant chercher son fils, se propose pour prendre en main une seconde équipe.

La décision est prise : il faut donner un club à tous ces jeunes.

POURQUOI LA COULEUR TANGO ?

Tout simplement par souci d’économie, Bernard se tourne vers son ancien club Bourguignon, il lui faut un jeu de maillots. Il sollicite alors le président qui l’a remplacé. Ce dernier, reconnaissant de l’œuvre accomplie par son prédécesseur, lui offre un jeu de maillots, ils étaient de teinte orange-Tango.

1992 : L’HISTOIRE EST EN ROUTE.

Bernard se tourne vers le foyer Multi-Loisirs de Cessy. Il est reçu à bras ouverts et peut ainsi trouver l’aide financière nécessaire à son projet. Nous sommes en 1992 : le club CESSY BASKET est né et participe aux compétitions de la Haute-Savoie, plus proche pour les déplacements. Les saisons s’enchaînent avec quasiment une nouvelle équipe supplémentaire chaque année. Le club s’étoffe, des parents prennent des responsabilités.

L’EVOLUTION.

Les années passent, la gestion devient de plus en plus prenante. Les encadrants du club acquièrent de bonnes compétences et une forte maturité sportive. Les relations avec les 3 autres clubs du Pays de Gex se passent bien. Le plus dur est de rester autonome quant à l’utilisation de la salle du Vidolet.

Le 2 juin 2000, une Assemblée Générale regroupe alors au sein du Cessy-Basket les clubs de Gex et de Saint-Genis, protégeant ainsi les licenciés de ces 3 clubs en leur offrant le gîte et l’encadrement. C’était également le seul moyen d’élargir le champ des besoins en gymnases. Quant à Divonne, après plusieurs demandes des autorités de la ville thermale pour déménager le club au bord du lac et créer un grand club Divonnais, c’est de nouveau le visionnaire Bernard qui obtient gain de cause après le départ du président démissionnaire de Divonne et le regroupement avec Cessy-Basket.

2014 : LA RELÈVE.

Nathalie Revilloud accepte de relever le défi en prenant bien soin de continuer à s’entourer du mentor Tournebize. Celui-ci n’est jamais bien loin quand il faut prendre d’importantes décisions ou donner un coup de main. En juin 2014, le foyer multi-loisirs de Cessy, devant l’importance prise par la section basket, invite ses administrateurs à prendre leur envol définitif en devenant une association à part entière. De CESSY BASKET, le club devient BASKET PAYS DE GEX.

AUJOURD’HUI.

À ce jour, ce sont 240 licenciés qui fleurissent les parquets Gessiens les soirs de semaine pour les entraînements et tous les week-ends pour les matchs. 14 équipes, des minis aux loisirs, occupent une équipe d’une vingtaine de dirigeants qui s’occupent de l’administratif et du coaching.

LA RETRAITE DE BERNARD…

Alors que d’autres auraient profité d’une retraite bien méritée, passant de temps en temps au bord des parquets et laissant les soucis d’organisation aux plus jeunes, Bernard ne s’occupe « plus que de » :

  • L’école d’arbitrage au sein du club.
  • Les remplacements au pied levé quand un coach est absent.
  • La rédaction de ses fameux « Billets de Bernard » publiés chaque semaine.
  • Vice-président du comité départemental.
  • Président de la section féminine au sein du comité départemental.
  • Chargé d’instruction à la commission juridique.
  • Superviseur des arbitres du comité départemental.

Somme toute, une retraite banale pour un homme extraordinaire…

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